Vincent Cassel raconte sa passion pour le Brésil

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Présent à São Paulo pour la seconde édition du « Panorama du cinéma français au Brésil », Vincent Cassel  nous parle de lui, de sa passion pour le Brésil. L´acteur parle couramment le portugais, preuve d´un attachement intime avec le pays.

Quelle a été l´origine, « le déclencheur » de votre passion pour le Brésil ?
 Le vrai déclencheur, c´est mon père qui m´a fait découvrir un film alors que je n´avais que 6 ans. C´était Orfeu Negro de Marcel Camus. Ce film m´a profondément marqué par le contexte dans lequel il se déroule : le carnaval de Rio. La musique, l´ambiance, les danses se sont gravées dans mon esprit et ont toujours été présentes.

À quel âge êtes-vous venu au Brésil pour la première fois ?
Avant de venir au Brésil, je me suis passionné par tout ce qui existait autour du carnaval et de cette ambiance qui m´avaient marqué. Enfant et adolescent, J´ai eu la chance de passer par des écoles de cirque, de danse, j´ai grandi dans la culture de la comédie musicale, cela a certainement facilité ce rapprochement avec le Brésil. Au delà de la musique et des chanteurs brésiliens comme Joao Gilberto, j´ai découvert et pratiqué la capoeira. C´est à 19 ans que j´ai voyagé pour la première fois au Brésil, à Salvador de Bahia pour venir pratiquer ce sport dans une des plus grandes écoles du Pays. Pendant 5 ans je suis revenu régulièrement, ensuite le Brésil est devenu « le début de mon ailleurs ».

Vous avez récemment tourné A Deriva au Brésil, est-ce que les tournages sont différents ici ?
C´est très facile de tourner au Brésil, les Brésiliens ont envie de faire du cinéma, on ressent une énergie extraordinaire. Il n´y a pas de problèmes, mais toujours des solutions. Cela se fait dans une ambiance décontractée, faite de gentillesse et d´attention, et toujours très professionnelle. A Deriva est un très joli film d’auteur que je veux défendre, sur le passage de l’enfance à l’âge adulte et la découverte de la sexualité. Sur fond de plage, j’y joue un écrivain marié dont le couple se désagrège sous le regard de sa fille aînée, un rôle plutôt inhabituel pour moi. Le film de Heitor Dhalia a suscité de très bonnes critiques au dernier festival de Cannes.

Quels sont vos autres projets ici au Brésil, cinématographiques et personnels ?
Je vais participer à un prochain film tiré du roman de Paulo Coelho 11 minutes, avec la comédienne brésilienne Alice Braga, le tournage aura lieu en Suisse et au Brésil. Je privilégie aussi beaucoup de temps pour me consacrer à ma famille, à ma fille Deva, c´est très important. J’ai également des projets dont je ne parle pas. En fait, je crée au Brésil des opportunités pour être obligé d’y retourner toujours.

Est-ce que vous avez une devise ?
« Fais attention à ce que tu veux, tu risques de l´avoir».

Joseph Sivieri (www.lepetitjournal.com – São Paulo) mardi 23 juin 2009

3 responses to “Vincent Cassel raconte sa passion pour le Brésil”

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